Steppes au centre, désert de Gobi au sud et Monts Altaï à l’ouest…
Nous avions envie de vous parler encore de la Mongolie, savez-vous pourquoi ? Ces terres, à la faune et aux légendes incomparables, sont les toutes premières contrées découvertes par l’équipe Aguila…
C’est notre destination « historique » en quelque sorte, la première pour laquelle nous avons organisé un voyage à l’étranger. Ce pays représente à lui seul notre passion pour les voyages hors des sentiers battus, les populations nomades et les écosystèmes encore préservés !
Avec presque 20 ans d’expérience de voyages en Mongolie, nous sommes véritablement devenus spécialistes de la destination ! Voici quelques pistes pour mieux connaitre ce pays…
La Mongolie est un vaste territoire, elle dispose d’une histoire millénaire et d’une telle diversité de paysages, qu’elle nécessite d’être un peu située… Voici les 3 principales régions que nous vous proposons d’approcher au travers de nos 3 voyages photo.
Désert de Gobi et chameaux au sud…
C’est à la fois la contrée la plus symbolique du pays, à la frontière avec le grands pays voisin, la Chine, et la moins connue… Le désert de Gobi et plus largement les zones désertiques, représentent environ 20 à 30% du pays. C’est un désert multiple, tout sauf une suite monotone de dunes, il est constitué de steppes arides, de plaines caillouteuses, de massifs rocheux et de quelques lacs salés. Les Mongols parlent de 33 déserts différents… Outre sa diversité, son originalité réside dans son climat continental, sensiblement comme en France, mais avec des amplitudes et des extrêmes beaucoup plus marqués, de -40° C en hiver à +40° en été ! Rassurez-vous, nos voyages photo s’y déroulent en été ou en automne…
L’animal symbole de cet écosystème est, vous l’aurez deviné, le chameau (à deux bosses donc, révisez vos classiques). Lorsque l’on évoque la Mongolie, on a tous des images en tête bien sûr, mais aussi des films… Alors on vous invite à regarder « L’histoire du chameau qui pleure » pour vous évader en approchant ces légendes et traditions mongoles…
Le voyage photo à destination de ces terres intitulé « Le désert de Gobi » est généralement proposé au début de l’été…
Steppes, chevaux et nomades au centre…
La steppe recouvre principalement le centre et l’est de la Mongolie, c’est le territoire des nomades, des yourtes, des pâturages, des migrations de troupeaux de bétail et des chevaux. C’est à la fois le berceau de cette civilisation, l’héritage du pastoralisme mongol et le principal écosystème à protéger. La vallée de l’Orkhon, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, est la région majeure de ce qu’on appelle « l’empire des steppes ». On y retrouve les racines du pays, l’ancienne capitale Karakorum, les légendes de Gengis Khan et les empreintes culturelles de différentes populations, turques, ouïgours puis mongoles. L’herbe des steppes y occupe une place primordiale, sans elle pas de troupeaux ni de
vie. C’est la région pour rencontrer et réaliser les plus beaux portraits du peuple mongol, et cela de la manière la plus authentique, dans leur habitat naturel et leur mode de vie nomade.
Le cheval en est l’animal emblématique, notamment le cheval de Przewalski ou « takh » pour les Mongols. C’est une espèce qui avait disparu de Mongolie depuis 40 ans. Nous avons eu la chance de suivre la sauvegarde d’un troupeau en semi-liberté en Lozère sur les Causses Méjean, puis sa ré-introduction dans son écosystème initial des steppes. Une aventure que nous avons couverte à travers un reportage photo passionnant. Sur certains voyages photo, quand le programme nous le permet, nous faisons un détour par la réserve naturelle de Khustaï Nuruu. Le lieu idéal pour photographier les chevaux de Przewalski en liberté et mieux comprendre l’histoire de leur préservation.
Si un reportage photo sur les steppes et les chevaux vous tente, c’est plutôt le programme « Vie nomade et fête du Naadam » début juillet que nous vous conseillons. Celui-ci se déroule pendant la fête nationale du pays, le Naadam, qui est l’occasion de saisir les hommes et femmes mongols avec les plus beaux costumes. L’événement est également riche en scènes en mouvement lors des jeux mongols, comme la lutte, le tir à l’arc ou encore les courses de chevaux…
Côté filmographie, c’est « Le Chien jaune de Mongolie » qui vous donnera un avant-goût des paysages et ambiances de la vie nomade…
Monts Altaï et aigliers à l’ouest…
Si vous avez envie de savoir pourquoi nous nous sommes appelés Aguila, il faut absolument découvrir ces terres… Aguila signifie aigle en espagnol, un rapace symbole de long voyage vu les distances qu’il parcourt. Il est également doté d’une vision à la fois grand angle, tel un objectif fisheye, et téléobjectif puisqu’il peut repérer depuis les airs de petites proies. Enfin, comme le pensent les Mongols, il est un messager entre les dieux et les humains : c’est en effet un aigle royal qui a inspiré le premier chaman de l’humanité selon les peuples d’Asie centrale. Une belle métaphore de l’aventure et de l’inspiration, chères aux photographes…
Le festival des aigliers qui a lieu en octobre chaque année est donc l’événement incontournable pour saisir des images uniques de ces traditions… Richard Fasseur qui accompagne ce voyage connaît parfaitement cette culture de chasse à l’aigle royal et leurs héros, les aigliers, en voici un aperçu en image…
C’est également au cours de ce voyage que vous découvrirez, dans la région volcanique de l’Arkhangaï, les plus beaux paysages de forêts de mélèzes rougeoyants et dorés en automne… Vous l’aurez deviné, c’est lors du voyage « Festival des aigliers et couleurs d’automne » que vous vous essayerez à l’art du reportage photo en terres mongols…
Pour vous mettre une nouvelle fois l’eau à la bouche, voici un extrait de l’émission Faut pas rêver au pays de Gengis Kahn…
Enfin la capitale Oulan Bator, que chacun de nos voyages traverse, est l’occasion de saisir l’architecture bouddhiste du monastère de Gandan entre autres. C’est aussi une ville insolite en mutation, entre traditions et modernité, nomadisme et mondialisation…
Si vous avez envie de prolonger en lecture et en photo sur la Mongolie, on vous parle dans cet article du livre « Mongolie, racines nomades » de Cécile Domens et Richard Fasseur, aux éditions aux éditions Vilo – Cacimbo.
Et vous quelle Mongolie vous tente ? N’hésitez pas à partager vos impressions et carnets de voyages mongols…
