Conseils d’un photographe professionnel sur le choix du matériel photographique

Préparer son matériel photo

Pour un séjour photo Aguila, nous vous conseillons de venir avec votre appareil photo habituel, qu’il soit numérique ou argentique, compact, bridge ou reflex. Vous apprendrez ainsi à mieux le maîtriser avant d’envisager, éventuellement, d’investir dans un autre matériel ou dans des accessoires complémentaires.

Si vous avez le choix, ou si vous souhaitez vous équiper avant de partir, voici néanmoins quelques conseils. Le choix du matériel que vous emportez dépend du type d’images que vous envisagez de réaliser, de votre budget et de vos contraintes de poids. Au-delà du boîtier et des objectifs, vous devez également être équipé d’un bon sac photo et, éventuellement, de quelques accessoires (filtres, multiplicateur de focale, trépied ou monopode). Pensez aussi à la manière dont vous allez stocker fichiers photo ou films et aux conditions d’accès à l’électricité.

En résumé, et avant de rentrer dans le détail de chaque aspect, voici le matériel adapté à chaque type de sujet photo :

 

Sujet photo Objectif idéal

(équivalent format 24 x 36)

Autre matériel utile
Paysage Grand angle du 14 au 35 mm Filtre polarisant et / ou gris dégradé
Gens en situation, scènes de vie Du 24 au 200 mm
Portraits Téléobjectif à partir de 80 mm
Faune Téléobjectif à partir de 300 mm Multiplicateur de focale (x 1,4) Monopode et / ou trépied
Flore, insectes Objectif macro Ou bien bagues allonges
Architecture, villes, villages Du 24 au 70 mm Filtre polarisant
Intérieurs (monuments, habitat) 14 au 100 mm Trépied

 

Attention en choisissant vos objectifs à prendre en compte le coefficient multiplicateur de votre appareil photo numérique si celui-ci n’est pas plein format. Ce coefficient varie selon la marque : il est indiqué sur votre mode d’emploi.

Compact, bridge ou reflex ?

L’idéal, si vous voulez réellement faire de la photo, est de partir avec un reflex. Si le compact présente l’avantage d’être simple, léger et de petite taille, il offre, généralement, peu de fonctionnalités pour régler soi-même l’exposition même si l’on voit apparaître aujourd’hui, dans différentes marques, des gammes de compacts « experts » de bonne qualité. Le bridge est un compact évolué dont le fonctionnement s’approche de celui du reflex.

Voici les principaux points qui différencient ces trois types de boîtiers :

 

Le système de visée Le réglage de l’exposition Le choix des objectifs La vitesse de fonctionnement
 

 

Reflex : viseur optique, le plus confortable et le plus précis

Bridge : écran LCD + viseur électronique

Compact : écran LCD + viseur optique sur certains modèles

 

Réglage de la sensibilité, de la vitesse et du diaphragme possible sur les reflex et les bridge + sur certains modèles de compact

« experts ».

Réglages uniquement en mode automatique ou préprogrammé (portrait, macro, paysage…) sur les compacts classiques

 

 

 

 

Reflex : un large choix d’objectifs interchangeables.

Bridge et compact : objectif fixé au boîtier – pas de possibilité d’en changer.

 

Reflex : grande réactivité

Bridge et compact : selon les modèles, le temps de mise en route, la rapidité du déclenchement et d’enregistrement des fichiers photo peuvent être plus ou moins rapides.

Un boîtier « lent » peut rendre impossible la photo de sujets en mouvement.

Un boîtier adapté au voyage

En séjour photo, il vous faut un boîtier simple d’utilisation, où les fonctions courantes sont accessibles facilement, mais aussi rapide et solide pour résister aux chocs, à la poussière et à l’humidité.

Votre appareil photo doit disposer d’un autofocus réactif qui vous permettra de saisir les sujets en mouvement avec précision et de faire votre mise au point en toute confiance. Le boîtier doit être facile à manipuler. Vérifiez que vous avez accès directement, par des molettes ou des boutons (et non via les menus), aux fonctions que vous utiliserez couramment :

▪             réglage de la sensibilité, du diaphragme et de la vitesse

▪             choix du mode d’exposition : Manuel, Priorité vitesse ou Priorité ouverture

▪             passage du mode de mise au point standard au mode en suivi continu

▪             passage du mode de mesure Évaluative à la mesure Spot

▪             réglage de la balance des blancs

▪             visualisation des images et des informations associées (histogramme, paramètres de prise de vue)

▪             présence d’un bouton testeur de profondeur de champ

Les objectifs

La qualité de vos photos dépend directement de la qualité optique de vos objectifs et la différence est notable, entre un objectif amateur et un objectif professionnel, en termes de piqué (netteté, définition de la photo) et de contraste des couleurs.

Les objectifs se distinguent les uns des autres par l’angle de vue qu’ils permettent d’obtenir. Cet angle de vue, appelé la focale, est exprimé en millimètres : il est admis que 50 mm, la focale standard, correspond à la vision humaine.

En séjour photo, vous utiliserez très couramment les focales allant de 20 à 200 mm. Cette plage vous permet de réaliser paysages, scènes d’intérieur, portraits, scènes de vie, images d’animaux faciles à approcher, détails et plan d’ensemble en architecture.

L’idéal est de partir avec deux ou trois objectifs pour couvrir toute la gamme : un petit téléobjectif 70-200 mm, un très grand angle de type 16-35 mm et un objectif transtandard 24-70 mm. Vous pouvez, éventuellement, compléter cet équipement par un objectif macro si vous envisagez de photographier la flore ou les insectes.

Pour un budget et un poids plus léger, partez avec un seul zoom transtandard de type 28-105 mm ou 24-70 mm. Certaines marques proposent des zooms amateurs 18-200 mm qui présentent l’avantage de couvrir une large gamme de focales en un seul objectif (moins lourd, moins de risque d’encrasser le capteur).

Le sac photo

Prévoyez un sac photo de qualité suffisante pour protéger votre matériel des chocs, de la poussière et de l’humidité. Choisissez un modèle suffisamment grand et avec des compartiments modulables qui permettent de ranger l’ensemble de votre matériel, y compris les accessoires tels que cartes mémoires, pellicules, videur de carte, piles ou batteries, mode d’emploi, jumelles, ordinateur portable, câbles… Si vous devez prendre l’avion, emportez tout votre équipement photo avec vous en cabine.

Les accessoires indispensables

▪             Les filtres UV neutres : achetez, pour tous vos objectifs, un filtre UV neutre que vous fixez devant la lentille frontale et que vous laissez en permanence. Ces filtres neutres n’ont pas d’impact sur le rendu des images ; ils servent, simplement, à protéger vos objectifs. Mieux vaut rayer ou casser un filtre que la lentille frontale d’un objectif. Vous n’enlèverez ce filtre que pour nettoyer votre optique ou le remplacer, dans certains cas, par un autre filtre.

▪             Le pare-soleil : vendu avec l’objectif ou séparément, un pare-soleil sert à éviter les effets des rayons parasites qui arrivent sur la lentille frontale lorsque vous prenez des photos en lumières rasantes ou quasiment face au soleil. Il protège aussi la lentille frontale des gouttes de pluie et des chocs.

▪             Les bouchons : emportez les bouchons avant et arrière de tous vos objectifs, ainsi que celui du boîtier, et utilisez- les dès que vous rangez votre matériel ou que vous avez fini une séance de prise de vue. Ils protègent les lentilles de la poussière, des rayures et des chocs, et ils évitent les entrées de poussière dans le boîtier.

▪             L’entretien du matériel : prenez un pinceau de peintre de taille moyenne ou un chiffon doux pour nettoyer l’extérieur du boîtier et des objectifs, un pinceau doux avec soufflette et un petit chiffon optique pour les lentilles (attention aux chiffons pour lunettes dont le produit peut être corrosif pour la couche UV des lentilles photo !). Il peut aussi être utile d’avoir une petite brosse pour nettoyer le sac photo. En numérique, le capteur est la partie la plus délicate à nettoyer ; vous ne le ferez que si vous constatez des taches sur les images. Il existe des nécessaires pour nettoyer soi-même le capteur de son appareil photo, mais ils sont à manier avec délicatesse. Apprenez à vous en servir avant de partir en demandant conseil à un magasin spécialisé.

▪             Le mode d’emploi : même si vous connaissez très bien le fonctionnement de votre appareil photo, emportez toujours son mode d’emploi avec vous. Au cours de votre voyage, vous aurez peut être besoin d’une fonction que vous avez peu l’habitude d’utiliser, vous pouvez être confronté à une panne ou faire une fausse manipulation dont vous ne saurez comment vous sortir.

Les accessoires utiles

▪ La charte de gris à 18 % : utile pour faire une balance des blancs personnalisée ou une mesure de lumière précise dans des conditions où vous hésitez (vendue sous forme de plaque cartonnée ou de plastique repliable).

▪ Le filtre polarisant : il sert à densifier les bleus et les jaunes et à éliminer les reflets non métalliques (eau, vitre). Le filtre polarisant est intéressant principalement pour la photographie de paysage et d’architecture. Inutile, en revanche, d’en acheter pour tous vos objectifs, vous l’utiliserez plutôt avec un grand-angle qu’avec un téléobjectif.

▪ Le filtre gris : dégradé, il sert à densifier un ciel un peu clair ; uniforme, il permet de travailler en vitesse lente pour des effets de filet (mouvement de l’eau, ondulations du vent sur une prairie,…). Peut se fixer sur un porte filtre ou bien être utilisé « à main levée » devant l’objectif.

▪             Le multiplicateur de focale : bloc optique qui s’intercale entre le boîtier et l’objectif et, comme son nom l’indique, sert à augmenter la longueur de focale d’un objectif. Les multiplicateurs les plus courants présentent des coefficients 2× ou 1,4×, qu’il faut « ajouter » au coefficient multiplicateur de votre boîtier numérique si votre capteur n’est pas plein format. Il peut être intéressant, si vous photographiez de la faune ou des sujets lointains, de vous équiper de cet accessoire qui vous fait « gagner en téléobjectif » sans avoir à investir dans une optique supplémentaire.

▪ Les jumelles : si vous partez photographier la faune ou si vous voyagez dans des pays à grands espaces, une paire de jumelles est utile pour repérer et identifier des sujets lointains.

Trépieds et monopodes

▪ Un trépied est indispensable pour des photos de nuit ou en très faible lumière. En voyage, pour des paysages, des portraits ou des scènes de vie en lumière naturelle, un trépied est vite encombrant. Il existe d’autres solutions pour vous stabiliser dans les rares cas où vous en avez réellement besoin, en vous calant sur un capot de voiture, un muret, une table, une chaise.

▪ Le monopode, en revanche, offre une légèreté et une souplesse appréciables sur le terrain. Il vous faut choisir un modèle solide, capable de supporter votre plus grosse optique. S’il n’offre pas la stabilité d’un trépied et ne pourra pas le remplacer pour les longues poses ou les conditions de très basses lumières, il permet en revanche de photographier au téléobjectif sans se fatiguer à porter du matériel lourd.

Si vous devez prendre l’avion, trépied et monopode doivent aller en soute ; ils ne sont pas acceptés en cabine.

Le flash

Vous apprendrez à travailler essentiellement en lumière naturelle, même en intérieur. Un flash n’est pas indispensable pour partir en voyage photo.

Partir en numérique

Au-delà des accessoires évoqués ci-dessus, vous devez prévoir cartes mémoires, batteries et système de stockage de vos fichiers photo en fonction de la durée de votre voyage et des conditions d’accès à l’électricité que vous allez rencontrer (voir Carnet de Voyage de chaque destination).

▪ Les cartes mémoires : ne vous limitez pas à une seule carte mémoire, même si vous ne partez pas longtemps. Une carte peut s’avérer être défectueuse et, dans tous les cas, si une carte mémoire est pleine au cours d’une séance de prises de vues, il vous faut une carte vierge pour pouvoir continuer. La capacité de stockage d’une carte mémoire (le nombre de photos qu’il est possible d’y stocker) dépend du type de fichier d’enregistrement choisi (RAW et / ou JPEG), de son taux de compression, du contenu de l’image et de la résolution de votre appareil photo. Les capacités actuelles des cartes vont de 128 Mo à 32 Go. Dans le cadre d’un voyage photo, en utilisation amateur, des cartes de 2 à 8 Go sont suffisantes. Si vous sauvegardez vos images en RAW + JPEG, préférez une capacité de 4 Go minimum.

▪ Stocker les fichiers photo : sur le terrain, vous ferez entre 100 et 1 000 clichés par jour selon vos habitudes personnelles, les sujets et la qualité de lumière que vous allez rencontrer… Deux options s’offrent à vous pour stocker vos fichiers photo : emporter autant de cartes mémoires que nécessaire pour tout votre séjour (valable pour des séjours de courte durée) ou bien disposer d’un support (ordinateur portable, videur de carte,…) pour décharger les cartes mémoires au fur et à mesure.

 

▪ Batteries et piles : que votre boîtier fonctionne avec une batterie ou un jeu de piles (si vous êtes équipé d’un booster-grip par exemple), prévoyez toujours, au minimum, un jeu de rechange au cas où vous vous trouveriez en panne en pleine séance de prise de vue. Dans certains pays, il faut prévoir un adaptateur de prise et éventuellement une multiprise si vous devez charger en même temps ordinateur et batteries dans une chambre d’hôtel qui ne dispose que d’une seule prise de courant (voir Carnet de voyage de chaque destination).

  • Voyager sans électricité : si vous devez passer plusieurs jours consécutifs sans accès à l’électricité, prévoyez batteries ou piles de rechange en conséquence et, une fois sur place, économisez-les au maximum pour éviter de tomber en panne. Un booster-grip équipé de 2 batteries ou de piles lithium permet généralement une autonomie suffisante pour quelques jours sans énergie. Partir avec un boîtier de secours peut être une solution rassurante.

Partir en argentique

Voyager avec un appareil argentique implique de prévoir un stock suffisant de pellicules et de piles et d’en prendre soin pendant toute la durée du voyage. Mises à part ces contraintes de place et de poids, l’argentique vous offre une grande autonomie en voyage (pas de soucis d’accès à l’électricité ou de stockage des fichiers photo comme en numérique !).

▪ Les pellicules photo : vous pouvez indifféremment emporter des pellicules pour photos papier ou diapositives, de la couleur ou du noir et blanc, ou les deux selon vos goûts. Une sensibilité de 100 ISO est suffisante dans la grande majorité des cas. Vous pouvez prendre quelques films avec des sensibilités plus élevées pour les cas de lumières basses (400 ISO), en sachant que vous perdrez un peu de finesse de grain si vous voulez faire des agrandissements. Comptez deux à trois pellicules 36 poses par jour de voyage en moyenne.

▪ Les piles : prenez des piles de rechange en quantité suffisante en fonction de la durée de votre voyage. Vous ne pourrez pas toujours acheter des piles sur place et, en cas de panne au milieu d’une séance de prise de vue, vous serez content d’avoir des piles neuves avec vous. Les piles lithium, plus chères à l’achat, supportent mieux les basses températures et durent plus longtemps que des piles alcalines classiques. Vous pouvez aussi choisir des piles rechargeables, si vous avez régulièrement accès à l’électricité.

Précautions liées au climat

En voyage, le matériel photo est exposé au froid, à la chaleur, à l’humidité, à la poussière, au sable et aux changements de température. Dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir. Connaître les risques encourus vous permettra de mieux vous préparer et de réagir de façon adaptée sur le terrain.

▪ La chaleur : en cas de très forte chaleur, vous risquez des dérèglements électroniques, voire une dilatation qui varie suivant la nature des pièces (métal, plastique) et peut créer des jeux ou des déformations définitives. Ne laissez jamais votre sac photo en plein soleil. Dans un véhicule, placez-le dans la zone la plus fraîche (jamais derrière un pare-brise). Si vous voyagez avec du matériel argentique, ce sont les pellicules qui craignent le plus les fortes températures. Rangez-les dans un sac de couleur claire ou, encore mieux, dans une petite glacière ou un sac isotherme.

▪ Le froid : votre matériel photo supporte très bien le froid. Le principal souci, ce sont les piles et les batteries dont l’énergie peut chuter, parfois après seulement quelques dizaines de minutes passées dans le froid. Il suffit alors de les réchauffer contre soi pour pouvoir continuer à travailler. Ayez donc toujours sur vous un jeu de piles ou une batterie de rechange pour continuer vos prises de vue pendant ce temps. En cas de températures extrêmes, les parties métalliques (objectifs, boîtiers, trépieds…) vont vous coller aux mains. Avant de partir, enrobez-les d’une gaine en mousse ou de ruban adhésif. Prévoyez des sacs poubelle pour enfermer votre matériel photo et éviter que de la condensation ne s’y dépose lorsque vous passez du froid au chaud et vice versa.

 

▪  L’humidité : en cas de fine bruine ou de chute de neige, votre matériel photo ne risque pas grand-chose, même s’il n’est pas tropicalisé. Ne restez pas des heures sous la pluie ou la neige, et essuyez bien votre boîtier et vos objectifs une fois revenu au sec.

▪             Les pays tropicaux : méfiez-vous des climats à forte teneur en humidité ! Des moisissures peuvent se développer entre les lentilles des objectifs ou sur les pellicules photo. Il vaut mieux utiliser du matériel tropicalisé et, dans tous les cas, vous équiper de sachets de cristaux de silice que vous laissez dans votre sac photo pour absorber l’humidité. Dans la mesure du possible, conservez tout votre matériel dans un endroit sec et frais.

▪             L’eau de mer : les embruns maritimes, chargés en sel, sont très corrosifs. Vous ne risquez rien si vous passez quelques heures en bord de mer. Les risques sont plus importants si vous envisagez de naviguer. Mettez du ruban adhésif étanche sur les boutons et sur la trappe du flash pour limiter les entrées d’eau. Soyez particulièrement vigilant au moment des changements d’objectifs. Si, par malheur, votre appareil photo tombe dans l’eau de mer, rincez-le immédiatement et abondamment avec de l’eau douce puis faites-le sécher au soleil ou sur un radiateur ; vous avez peut-être une chance de le sauver.

▪             Le sable et la poussière : ils sont de grands ennemis du matériel photo ! Une fine particule a vite fait de gripper la bague du zoom ou de la mise au point d’un objectif, d’endommager un capteur numérique ou de rayer l’intégralité d’une pellicule photo. Ne sortez votre matériel photo que lorsque vous en avez réellement besoin, mettez-vous à l’abri pour changer d’objectif, de carte mémoire ou de pellicule. Dès que vous le pouvez, vérifiez et nettoyez intégralement votre matériel photo ; videz votre sac photo de toute la poussière ou des grains de sable accumulés pendant la journée. Enfermez votre sac photo dans un grand sac plastique lors des déplacements durant lesquels vous ne vous servez pas de votre appareil ou pour passer la nuit sous une tente en plein désert. Pour la prise de vue, vous pouvez protéger votre boîtier avec un sac plastique percé d’un trou pour laisser sortir l’objectif.

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